Perfectionnisme (nom masculin) : tendance excessive à rechercher la perfection.
Je voulais un gâteau parfait ; simple, avec peu d’ingrédients, savoureux, sain, moelleux etc..
Du coup j’ai essayé. Encore, et encore, et encore, en pensant que j’arriverais toujours à faire « mieux ». Et ça aurait sûrement été le cas si j’avais continué !
Mais voilà, ce gâteau est parfait exactement comme il est. Il détient tout ce que l’on recherche dans un goûter : de la douceur, du réconfort, et une sensation de retour en enfance.
Recette pour un moule à cake de 18*8 :
– 3 pommes au choix
– 2 œufs
– 30 grammes de sucre complet
– 80 grammes de lait végétal
– 2 cuillères à soupe d’huile d’olive
– 80 grammes de farine de blé T80
– ½ sachet de poudre à lever
– Pépites de chocolat (à volonté)
Commencer par peler et tailler les pommes en lamelles,
puis les faire revenir 5 minutes à la poêle dans 1 cuillère à soupe d’huile d’olive, en remuant de temps en temps.
Pendant ce temps, préchauffer le four à 180 degrés et battre les œufs avec le sucre, puis ajouter le lait et la seconde cuillère d’huile d’olive.
Dans un autre cul de poule, mélanger la farine avec la levure
Puis ajouter le mélange liquide précédent, et fouetter jusqu’à l’obtention d’un mélange homogène (il faut toujours ajouter les liquides aux solides afin d’éviter les grumeaux).
Ajouter à la préparation les segments de pommes poêlées, les pépites de chocolat, et répartir dans un moule circulaire, recouverte de papier cuisson (ou beurré et fariné).
Enfourner pour 35 à 40 minutes (ne pas hésiter à tester la cuisson avec la lame d’un couteau), puis laisser tiédir sur grille avant de déguster.
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Le perfectionniste, c’est une personne qui cherche la perfection dans ce qu’elle fait, qui fignole (à l’excès) chaque détail, en croyant bien faire.
Et souvent, c’est bien vu : on admire sa rigueur, son exigence, sa recherche du beau.
Mais derrière cette façade de contrôle, il y a souvent de l’anxiété, de la peur du jugement, et le besoin d’être “assez bien” pour mériter l’amour ou la reconnaissance.
Ne pas terminer ce que l’on fait, ne pas aller jusqu’au bout d’un projet, c’est une manière subtile de se protéger.
Tant que c’est “en cours d’amélioration”, on n’a jamais à faire face au verdict final.
Pas de risque d’échec… mais pas de vraie réussite non plus.Le perfectionnisme, c’est donc de l’échec permanent déguisé en standards élevés.
C’est attendre le moment parfait, la version parfaite, le contexte parfait — qui n’arrivent jamais.Et pendant ce temps, la vie passe et tu restes dans les coulisses, à peaufiner un spectacle que tu ne présenteras jamais.
Parce qu’en réalité, le perfectionnisme ne te protège pas de l’échec : il t’assure juste de ne jamais vraiment créer, oser, vivre, réussir.
Et toi, quelle petite action pourrais‑tu terminer aujourd’hui, même si elle n’est pas parfaite ?
Peut-être un email que tu repousses, un projet que tu peaufines sans fin, ou simplement un geste créatif que tu hésites à montrer.
Le perfectionnisme nous retient, mais la vraie magie se trouve dans l’acte de clôturer, de passer à l’action et de goûter le résultat, même imparfait.

